Décembre 2024 : Le tourisme enfin à la fête en France, surtout à Paris & en stations de ski huppées.
En clôture d’une année qui fut marquée par des hauts et des bas pour l’écosystème touristique français, le mois de décembre a apporté des bonnes nouvelles, la profession espère que celles-ci préfigurent de dynamiques porteuses pour 2025.
La période des vacances a été très positive à Paris, marquant le regain d’attractivité et le retour des clients internationaux « traditionnels » qui avaient évité la capitale pendant l’année JO et ont afflué pour la réouverture de Notre-Dame de Paris début décembre. Mais plus largement ce sont toutes les filières et destinations à forte exposition internationale (mobilités, hébergement, shopping…) qui ont enregistré des tendances positives, particulièrement sur la Côte d’Azur ou dans les stations huppées d’altitude qui ont enregistré d’excellents résultats pendant les vacances de Noël & Nouvel An. Et, grâce à la météo neigeuse, les stations et massifs de moyenne altitude ont aussi bénéficié d’une forte demande des clients loisirs français. Même si sur le mois complet l’arrivée tardive de la neige a pénalisé les TO de décembre, janvier est très positif. Enfin, les marchés de Noël confirme une tendance positive et à la hausse dans le Grand Est, qui s’étend désormais à la plupart des métropoles de la région, y compris hors Alsace.
Ainsi, après un automne morose, la France se relève au niveau de ses concurrents européens en décembre, même si sur l’ensemble de l’année 2024 elle a perdu en parts de marché relativement à ses concurrents continentaux (Espagne, Allemagne) et moyen-courrier (Maroc, Tunisie…), tant chez les hébergeurs qu’en termes de réservations en agences de voyage.
Dès lors, interrogerons-nous : est-il indispensable de vouloir brandir absolument le totem des 100 millions de visiteurs alors que le véritable sujet est celui des parts de marché ? Devons continuer à courir après ce type de chiffre au fondement douteux au détriment d’indicateurs pertinents pour notre secteur dans sa globalité ?
